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Comment la COVID-19 affectera-t-elle le marché immobilier à Montréal en 2021? (PRÉDICTION)




Comment peut-on prédire l’avenir d’une économie instable et en constante évolution ? Le monde est plein d’incertitude maintenant et rend donc la tâche de faire des prédictions économiques quasi impossible.


Cependant, avoir une des attentes sur l’avenir de l’immobilier local peut faire économiser beaucoup de temps, d’argent et de stress aux acheteurs de maisons, aux vendeurs de maisons et à toute autre personnes impliquées dans l’immobilier. Le contenu de cet article contient notre prédiction de l’immobilier montréalais en 2021.


Le but de cet article n’est pas de vous dire ce qui se passera définitivement, mais de vous informer de ce qui est le plus susceptible de se passer dans l’immobilier montréalais en fonction d’une variété de facteurs et de projections, et de vous préparer pour l’année à venir.



La situation actuelle


Augmentation des ventes de propriétés


Depuis la fin du deuxième trimestre de 2020, les ventes immobilières à Montréal ont augmenté de façon spectaculaire et n’ont cessé de dépasser la même période en 2019.



Ventes immobilières à Montréal : T3 de 2020 (APCIQ)



Ventes immobilières à Montréal : T4 de 2020 (APCIQ)


L’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ) a déclaré que les ventes à l’échelle de la province dans toutes les catégories de propriétés ont continué d’augmenter en 2021 (CTV). Selon l’Association canadienne de l’immeuble, les ventes de maisons ont atteint un autre record historique en janvier, le prix de vente moyen pour le Canada ayant augmenté de 22,8 % par rapport à l’année précédente (Financial Post).



Augmentation des prix des maisons


La demande croissante de maisons et l’offre limitée ont fait grimper considérablement les prix des maisons à Montréal en 2020. D’autres villes canadiennes ont connu une baisse générale des prix des condos tandis que la valeur des maisons à Montréal a augmenté dans toutes les catégories, ce qui rendra l’achat de maisons inaccessible pour certains acheteurs. (MortgageSandbox).



Selon Centris.ca, le prix médian de tous les types de propriétés résidentielles a augmenté dans tous les domaines, confirmant à nouveau la hausse des prix de l’immobilier.


Augmentation de la demande et diminution de l’offre


En partie en raison de la hausse du taux de chômage, les taux hypothécaires à Montréal sont à des creux historiques. Les taux admissibles aux prêts hypothécaires, cependant, n’ont pas diminué en parallèle (MortgageSandbox). Ces faibles taux ont incité des personnes qui, autrement, n’auraient pas les moyens de rembourser leur hypothèque à acheter une maison, ce qui a entraîné une diminution de l’offre de maisons.


L’augmentation de la demande est principalement attribuable aux effets psychologiques de la pandémie COVID-19 et des restrictions qui en découlent. En termes simples : lorsque les gens sont coincés à la maison, ils désirent des espaces de vie plus grands. Ceci, ainsi que la possibilité pour beaucoup de pouvoir travailler à distance, a entraîné une augmentation du nombre de personnes qui déménagent en banlieue de Montréal (MortgageSandbox).



Le pouvoir caché des milléniaux


Selon une récente enquête démographique de Royal LePage, 48 % des Canadiens âgés de 25 à 35 ans sont actuellement propriétaires de leur maison, et le quart de ces propriétaires ont acheté une propriété pendant la pandémie. Parmi les non-propriétaires, il y a une forte intention d’acheter à l’avenir (84%), avec 68% prévoyant de faire le déménagement dans les cinq prochaines années (Newswire).


Phil Soper, PDG de Royal Lepage, a déclaré : « La pandémie a offert un prix inattendu aux jeunes Canadiens - un chemin vers l’accession à la propriété. Les taux hypothécaires sont tombés à des niveaux historiquement bas et la concurrence pour les logements d’entrée de catégorie a diminué » (Newswire).

Les jeunes sont l’un des principaux moteurs de l’augmentation rapide de la demande et des prix de l’immobilier. Au Québec en particulier, la demande des acheteurs milléniaux a inondé le marché immobilier suburbain pendant la pandémie. Cela était le résultat de faibles taux d’intérêt, de la possibilité de travailler à distance et du désir d’investir dans la qualité de vie à long terme (Newswire).



Dans l’ensemble: Le marché a augmenté, mais où ira-t-il?


Avec les informations fournies ci-dessus, nous pouvons voir que le marché immobilier montréalais a connu une croissance énorme au cours de la dernière année. Cependant, la croissance stupéfiante de certaines zones du marché semble s’être stabilisée. Alors que le mois d’août a connu une énorme augmentation de 50% des ventes par rapport à l’été dernier, en novembre, nous n’avons vu qu’une augmentation de 31% par rapport au même mois l’année dernière (CTV). Tous ces facteurs ont fait pencher le marché en faveur des vendeurs.


On se pose alors la question suivante : que se passera-t-il en 2021 ? Avec la campagne de vaccination qui continue à voir du succès et avec 10 % des Canadiens sondés qui prévoient retourner immédiatement au travail d’ici la fin de l’année, qu’adviendra-t-il des ventes immobilières, des prix et de l’offre et de la demande?



La prédiction


Les ventes des maisons


RBC a déclaré qu’au cours des prochains mois, on s’attend à ce que la demande immobilière demeure relativement stable car les faibles taux d’intérêt et d’autres facteurs continuent de stimuler un marché dans lequel certains voient déjà des signes d’une écume (Financial Post).


Cependant, malgré des taux d’intérêt continuellement bas, la demande à court terme pour les maisons sera probablement un peu réduite vers la fin de l’année 2021 (MS). Le déploiement des vaccins et le retour au travail en personne normaliseront l’industrie régularisera la demande.

De plus, les banques vont très probablement augmenter les taux d’intérêt au cours de la prochaine année (CTV), ce qui fera en sorte que beaucoup moins de personnes voudront acheter une maison. Cela signifie également que la banque n’approuvera pas au préalable les hypothèques d’autant de personnes. À mon avis, ces deux facteurs contribueront à une diminution du nombre d’acheteurs de maisons à la fin de 2021 et en 2022.



NOTRE PRÉDICTION : En 2022, il y aura une baisse significative du nombre d’acheteurs de maisons. Cela finira par se normaliser d’ici une ou deux années avec une augmentation annuelle de 5-10% comme le marché a connu entre 2017-2019.


Prix de l'immobilier


Selon le Financial Post, les perspectives économiques de référence que la banque utilise pour calculer les coûts du crédit prévus prévoient une hausse globale des prix des logements au Canada d’environ 4,9 % au cours de la prochaine année.



Selon quelques sources, les prix des propriétés résidentielles devraient baisser en 2021. Cela sera dû, en partie, à la normalisation du marché. En raison de l’importante pénurie d’acheteurs de maisons que nous prévoyons à la fin de 2021-2022, les prix des maisons sont susceptibles de baisser en conséquence. Les bas taux d’intérêt actuels devraient également augmenter d’ici la fin de 2021, ce qui réduira la demande des acheteurs et fera baisser les prix de l’immobilier.

Cela étant dit, il y a une tendance à la hausse des prix des maisons à Montréal depuis plusieurs années maintenant et cette tendance à la hausse devrait se poursuivre d’ici la fin de 2022.

NOTRE PRÉDICTION : Les prix de l’immobilier diminueront vers la fin de l’année 2021 jusqu’en 2022 en raison de la hausse des taux d’intérêt et de la baisse de la demande. Vers la fin de l’année 2022 jusqu’en 2023, les prix des maisons commenceront à augmenter lentement.



Résumé de la prédiction


En 2020, le marché immobilier montréalais a connu une croissance énorme en demande, ce qui a entraîné des prix immobiliers élevés et une offre de plus en plus limitée. Les prix médians des maisons ont augmenté de façon exponentielle, en particulier au cours de l’été, ce qui conduit à un marché en faveur des vendeurs. De plus, les effets psychologiques des restrictions du gouvernement à cause de la pandémie incitant la population de rester à la maison et l’énorme augmentation de la demande chez les milléniaux ont menés à cette croissance de prix.

Bien que dire que les choses vont « revenir à la normale » soit certainement exagéré, la confiance générale des gens dans l’industrie ainsi que la fin de la pandémie conduiront certainement le marché à se réajuster et à se normaliser. La forte croissance observée au cours de la pandémie doit inévitablement cesser. Les derniers mois nous ont montré le début de ce ralentissement.


La hausse des taux d’intérêt et la modification des taux hypothécaires admissibles feront inévitablement baisser considérablement la demande des acheteurs de maisons d’ici la fin de l’année. Cela signifie qu’il y aura plus de maisons sur le marché. En raison de la baisse de la demande, les prix des maisons baisseront entre 5 et 10% en conséquence. À partir de la fin de l’année 2022, nous estimons que le taux de croissance sera similaire à celui qu’on a vu dans les années auparavant.

Nous avons compilé une liste avec de nombreuses prévisions du marché canadien de l’habitation pour 2021! Nous avons rassemblé les prévisions de douze sources différentes pour le marché immobilier canadien et comment il changera en 2021 :




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